Chaque année, le 11 mars, l’Union européenne observe la Journée européenne de commémoration des victimes du terrorisme. Cette journée a été instaurée après les attentats à la bombe à Madrid, en 2004, qui ont fait 191 morts et près de 2 000 blessés. Si vous, ou l’un de vos proches, avez été victime du terrorisme, vous vous demandez peut-être ce que fait l’Union pour vous aider.

En 2002, l’Union a introduit la première norme majeure de lutte contre le terrorisme, qui qualifie les infractions de nature terroriste et définit les peines minimales encourues. Cette norme reconnaît la vulnérabilité des victimes du terrorisme et l’aide dont leurs familles et elles-mêmes ont besoin.

En réaction à la vague d’attentats qui a frappé neuf de ses États membres entre 2015 et 2018, l’Union a mis à jour sa législation pour mieux protéger les citoyens et venir en aide aux victimes. Aujourd’hui, la règlementation et les sanctions applicables aux activités terroristes sont plus strictes. Ce texte, qui complète une législation antérieure sur les droits des victimes de la criminalité, tient compte des besoins de ces dernières, tels que les traitements médicaux et psychologiques ou les conseils juridiques. Il met aussi en place des mécanismes d’urgence pour leur venir en aide après un attentat. Les normes européennes garantissent que les victimes provenant d’un autre pays européen puissent, même une fois rentrées chez elles, bénéficier de la même assistance et indemnisation que les résidents du pays dans lequel l’attentat a été perpétré.

En cas d’attentat terroriste, un État membre peut demander une assistance au titre de la clause de solidarité de l’Union et bénéficier du dispositif pour une réaction dans les situations de crise. Enfin, l’Union soutient les organisations de la société civile qui viennent en aide aux victimes du terrorisme, telles que le réseau européen d’associations de victimes du terrorisme, qui favorise la coopération transfrontière entre les associations de victimes.